Qui est sorti avec ?
Jean Bernier a daté du ? au ?. L'écart d'âge était de 9 ans, 1 mois et 9 jours.
Boris Souvarine a daté du au . L'écart d'âge était de 7 ans, 11 mois et 18 jours.
Georges Bataille a daté du au . L'écart d'âge était de 6 ans, 0 mois et 28 jours.

Jean Bernier
Jean Bernier, né le à Marissel (Oise) et mort le à Paris, est un écrivain et journaliste français. Après avoir rompu avec le stalinisme en 1929, il devient sympathisant anarchiste. Marqué par la Première Guerre mondiale, il est pacifiste et internationaliste. En 1924, il écrit Tête de mêlée qui met en scène de jeunes gens passionnés par le rugby qui vont se retrouver plongés dans les horreurs de la guerre. En , il collabore avec Victor Serge et Alexandre Croix au numéro spécial du Crapouillot consacré à l’anarchie.
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Boris Souvarine


Georges Bataille

Georges Albert Maurice Victor Bataille, né le à Billom (Puy-de-Dôme) et mort le à Paris, est un écrivain, philosophe, romancier, poète, essayiste et bibliothécaire français.
Son œuvre se compose d'ouvrages de littérature, mais aussi d'anthropologie, de philosophie, d'économie, de sociologie et d'histoire de l'art. Il ne considère jamais l'écriture comme une fin en soi, mais comme un moyen lui permettant, à travers ses récits, romans, essais philosophiques et revues, de témoigner de ses différentes expériences et fascinations : « Il faut vouloir vivre les grands problèmes, par le corps et par l’esprit. » Ainsi, sa vie et son œuvre se confondent, mêlant mysticisme et érotisme.
À la croisée des savoirs et des grands débats idéologiques, philosophiques et anthropologiques de son temps, son œuvre est à la fois littéraire et philosophique, multiple, hétérogène, marginale et échappe aux étiquetages : « les catégories traditionnelles, les délimitations qu'elles établissent, se révèlent inappropriées ou encombrantes dès lors qu'on veut rendre compte de l'ensemble de ses écrits ». D'autant plus qu'il s'est évertué à brouiller les pistes, ainsi qu'il le déclare lui-même dans son dernier entretien, accordé à Madeleine Chapsal en : « Je dirais volontiers que ce dont je suis le plus fier, c'est d'avoir brouillé les cartes […] c'est-à-dire d'avoir associé la façon de rire la plus turbulente et la plus choquante, la plus scandaleuse, avec l'esprit religieux le plus profond. » Ce « brouillage » est d'autant plus manifeste en raison des multiples versions, manuscrits et dactylogrammes de ses textes, et aussi parce qu'il a souvent usé de pseudonymes pour signer certains écrits (notamment érotiques) : Troppmann, Lord Auch, Pierre Angélique, Louis Trente et Dianus.
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