Qui est sorti avec Manuela Sáenz?

  • Simón Bolívar a daté Manuela Sáenz du ? au ?. L'écart d'âge était de 14 ans, 5 mois et 3 jours.

Manuela Sáenz

Manuela Sáenz

Manuela Sáenz Aizpuru (Quito, Équateur, 1797 - Paita, Pérou, 1856), dite aussi Manuelita Sáenz, ou encore, de façon familière, Manuelita tout court, était une patriote et révolutionnaire équatorienne, qui fut la compagne de Simón Bolívar. Après une longue éclipse, elle est aujourd’hui reconnue par l’historiographie contemporaine comme une des héroïnes de la lutte pour l’indépendance des anciennes colonies espagnoles.

Ayant épousé en 1817 un riche médecin anglais, Manuela Sáenz entra de plain-pied dans la haute société de Lima. Elle vint ainsi à s’intéresser aux questions politiques et militaires, et s’engagea activement en faveur des aspirations révolutionnaires et indépendantistes. Après qu’elle eut quitté son mari en 1822, elle commença bientôt, pour une période de huit années, une collaboration et une liaison amoureuse avec Bolívar, qui ne s’achèveront qu’avec la mort de celui-ci en 1830. Pour avoir déjoué en 1828 une tentative d’assassinat entreprise contre lui et avoir favorisé sa fuite, elle reçut de Bolívar le surnom de Libertadora del Libertador (« Libératrice du Libérateur »), qui lui est resté. Critiquée par la suite, ignorée et exilée par ses contemporains, et continuant d’être dénigrée même des décennies après sa mort, ce n’est qu’à partir du milieu du XXe siècle que Manuela Saenz sera enfin revendiquée comme héroïne et figure majeure de la geste des indépendances sud-américaines, et passe aussi pour une des grandes figures du féminisme en Amérique latine. Plus d’un siècle et demi après sa disparition, sa personnalité ne cesse cependant de susciter haine ou amour et de donner lieu à débats et controverses.

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Simón Bolívar

Simón Bolívar

Simón Bolívar /siˈmon boˈliβaɾ/ , de son nom complet Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, surnommé El Libertador, né le à Caracas dans la Vice-royauté de Nouvelle-Grenade (aujourd'hui au Venezuela), et mort le à Santa Marta en Grande Colombie, est un général et homme d'État vénézuélien.

Il est une figure emblématique, avec son compatriote Antonio Jose de Sucre, l'argentin José de San Martín et le chilien Bernardo O'Higgins, de l'émancipation des colonies espagnoles en Amérique du Sud dès 1813. Il participa de manière décisive à l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela. Bolívar participa également à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devînt une partie d'une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine et dont il fut le premier président.

Le titre honorifique de « Libertador » lui fut d'abord accordé par le Cabildo de Mérida (Venezuela), puis ratifié à Caracas (1813) et reste aujourd'hui encore associé à son nom. Bolívar rencontra tant d'obstacles pour mener à bien ses projets qu'il en arriva à s'appeler lui-même « l'homme des difficultés » dans une lettre adressée au général Francisco de Paula Santander en 1825.

Bolívar a mené 100 batailles dont 79 furent décisives. Pendant ses campagnes il a parcouru 70 000 kilomètres à cheval, soit dix fois plus qu'Hannibal, trois fois plus que Napoléon et deux fois plus qu'Alexandre le Grand.

En tant que figure majeure de l'histoire universelle, Bolívar est aujourd'hui une icône politique et militaire dans de nombreux pays d'Amérique latine et du monde qui ont donné son nom à un très grand nombre de places, de rues ou de parcs. Son nom est aussi celui d’un État du Venezuela, de la monnaie du même pays, d’un département de la Colombie et surtout d’un pays, la Bolivie.

On retrouve des statues à son effigie dans la plupart des grandes villes d'Amérique hispanophone, mais aussi à travers le monde : New York, Paris, Londres, Lisbonne, Bruxelles, Le Caire, Tokyo, Québec, Ottawa, Alger, Madrid, Téhéran, Barcelone, Moscou, Prague, Bucarest, Sofia et Garachico.

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